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n°6 La guerre du sous-sol. Le champ de bataille des matières premières

L’exploitation des matières premières constitue peut-être l’un des aspects matériels les plus crus du pouvoir au vu de la dévastation qu’elle provoque, mais elle révèle aussi profondément les rapports sociaux qui sont à la base de « cette marche du progrès ». Ces pages se focalisent en effet sur ses nerfs à vif, sur les racines par lesquelles coulent des substances dont la domination se nourrit pour continuer à s’étendre et à accroître sa puissance. Ces racines qui pénètrent profondément dans le ventre de la terre, qui chambardent la planète, l’intoxiquent, la surchauffent, la ravagent. D’innombrables êtres humains et non humains sont sacrifiés chaque jour — réduits en esclavage, empoisonnés, exterminés, tués par des armes toujours plus puissantes et sophistiquées — pour la possession de ces éléments du sous-sol, piliers fondamentaux de l’édifice mondial de l’exploitation. Si la machine dévastatrice est fortement dépendante de l’extraction du charbon, du gaz, du pétrole, des minerais,… cela donne lieu à des guerres, des conflits sanguinaires, mais aussi à des luttes et des révoltes aux quatre coins du globe.

220 pages // 2 euros

Sommaire

Introduction
Des fleuves de sang, pétrole et déchets. Brève histoire de l’industrie énergétique
Dans les coulisses du négoce international
Le plan IIRSA. Infrastructure et dévastation en Amérique-Latine
Des cris de révolte entre les Andes et l’Amazonie
Détruire ce qui nous détruit, ici et ailleurs

 

n°5 Rompre les rangs – Contre la guerre, contre la paix, pour la révolution sociale

« Jamais peut-être le monde n’a eu plus besoin du souffle vivifiant de l’anarchisme ; jamais la nécessité de briser la règle, la discipline, la loi, n’est apparue plus grande qu’aujourd’hui, » écrivait un compagnon à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale. Aujourd’hui, les guerres, l’autre face de la paix ensanglantée des marchés, du progrès et de la production, continuent à ravager le monde, et peut-être aujourd’hui aussi, ce dont il y a besoin, c’est le cri strident de l’anarchie qui s’oppose à tout pouvoir, qui rompt les rangs des États totalitaires et démocratiques, qui scrute l’horizon pour arrêter le massacre là où il est produit.
La guerre, le contrôle, la répression, l’exploitation, la militarisation des esprits, la haine sectaire, le maelström technologique sont tous des aspects de cette domination en incessante restructuration, que ce cahier se propose d’analyser, en s’aventurant en même temps sur les chemins de l’action d’hier et d’aujourd’hui contre leur guerre… et contre leur paix.

168 pages – octobre 2018 – 2 euros

Sommaire

D’une guerre à l’autre
Contre la guerre, contre la paix. Éléments de lutte insurrectionnelle contre le militarisme et la répression
La guerre moderne et ses contours
La militarisation dans le Cône Sud
Carnet de route
Une projectualité face à la guerre (et face à la paix)
Rubicon
Sans détours. L’opposition des anarchistes italiens  à la guerre aux États-Unis à travers  la Cronacca Sovversiva 

n° 4 Voyage vers l’abîme. Réflexions sur le technomonde

Au cours de ces réflexions éparses sur le technomonde, on fera incursion dans les principaux domaines de la recherche actuelle et du développement technologique comme les nanotechnologies, les biotechnologies, la prolifération de l’électronique, les sciences cognitives… afin de dessiner les contours de ce qui ressemble bel et bien à un nouveau projet de domination, une ultérieure mise-en-cage du monde et de ses habitants.
Un voyage vers l’abîme, en quelque sorte.

116 pages – mai 2017 – 2 euros

Sommaire

Où en sommes-nous ?
Phénoménologie de la machine
Incursion
Tout connecté
Génétiquement correct
Instrumentalisation
Minority Report
Transformer l’homme
L’univers technologique
Energie
Les citadelles de la science
Rupturistes
Les alibis
L’impossible consensus
Mais alors ?

n° 3 L’imprévu – Du centre à la périphérie

Et c’est justement pour saisir l’instant qu’il est nécessaire de commencer à regarder ailleurs et autrement. A penser comment couper la carte de l’adversaire, plutôt que de répondre à son jeu. A comment le rendre confus, plutôt que de le repousser. A comment le surprendre, possiblement en étant là où il ne nous attend pas, en faisant ce à quoi il ne s’attend pas. En tentant de comprendre non pas comment faire ce qui s’est toujours fait, mais comment faire ce qui ne s’est jamais fait. Attendre les situations au coin pour les faire précipiter, plutôt que de courir derrière pour les influencer avec le poids de notre (timide) présence. Ou encore intervenir en parcourant la périphérie des situations sans être bloqués par l’embouteillage à leur centre. Ou encore, justement, les anticiper pour les faire dérailler ailleurs, en ruinant les projets de l’ennemi.

Août 2016 – 98 pages

Sommaire

Introduction
Sans précédents
L’imprévu
Quelque chose qui manque
Carpe diem
La corde raide
Syncopes
La paille brûle
Feux sacrés
Porter la guerre à la campagne ?

n° 2 – Affinité et organisation informelle

Si la question n’est plus de comment organiser les gens pour la lutte, elle devient comment organiser la lutte. Nous pensons que des archipels de groupes affinitaires, indépendants les uns des autres, qui peuvent s’associer selon des perspectives partagées et des projets concrets de lutte, sont la meilleure manière pour passer directement à l’offensive. Cette conception offre la plus grande autonomie et le plus large champ d’action possible. Il est nécessaire et possible de trouver des manières de s’organiser informellement qui permettront la rencontre entre des anarchistes et d’autres rebelles, des formes d’organisation qui ne sont pas destinées à se perpétuer, mais sont orientées vers un but spécifique et insurrectionnel.

96 pages – mai 2016 – 2 euros

Sommaire

Introduction
Pour aller plus loin – Euryalus
Un élément pertubateur
Archipel. Affinité, organisation informelle et projets insurrectionnels
La méthode insurrectionnelle – Alfredo M. Bonanno

n° 1 – Échos révolutionnaires de Syrie

Conversations avec deux anarchistes d’Alep.

La conversation qui suit est un aperçu des conditions vécues par des individus qui ont tenté de se libérer du système de l’hypocrisie sociale et de la mentalité d’obéissance. Cette expérience qui est la nôtre est encore fragile, elle est à peine née.

Pendant la révolution, et même à présent, la difficulté a résidé dans notre incapacité à observer clairement le pouvoir intrinsèquement autoritaire à l’intérieur de la société, un pouvoir incarné par l’Etat. Cela nous a alors empêché – et nous empêche toujours – de gratter les couches derrière lesquelles il se cachait, pour le combattre dans son essence nue.

N° 1 – Avril 2016

134 pages

 

Sommaire

Introduction – Deux anarchistes d’Alep

Conversations – Entre A., R. et X.

Postface – X.